La Loi Macron

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la loi Macron
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La Loi Macron

Partagées entre les réformes continuelles de l’Etat et des candidats scandalisés par un temps d’attente qui n’en finit pas de s’allonger, les auto-écoles voient l’année 2015 comme un challenge auquel il faudra faire face efficacement. Au cœur de la tourmente ?  la loi Macron ! Alors, qu’en est-il aujourd’hui ? 

Initié par le Ministère de l’Intérieur, la loi Macron a pour enjeu principal de réduire le temps d’attente de 73 jours à 45 jours entre le premier et le second passage de l’examen d’une part et de réduire les coûts trop élevés de l’enseignement en particulier dans la région Parisienne.

Les pistes engagées se concentrent essentiellement sur une réduction de la charge des inspecteurs et une modification du système d’attribution des places d’examen. Pour y parvenir, 3 idées ont été principalement émises :

  1. Diminuer le temps de l’examen de 35 à 32 min. Bien que minime en apparence, cette modification permettrait, après avoir additionné l’ensemble des minutes, un gain de temps précieux pouvant être mis à disposition de d’autres candidats ou participant à l’allègement de la charge des inspecteurs.
  2. Faire appel à des gendarmes retraités pour renforcer l’effectif.
  3. Intégrer la catégorie B2 dans le calcul d’attribution. Seule la catégorie B1 était précédemment pris en compte

Flash Info sur les derniers amendements !

  • Ouvrir le marché de l’auto-école en ligne en permettant aux candidats de conclure un contrat sur la toile et passer une évaluation préalable à distance. Bien que le gouvernement soit favorable au Comité d’Apprentissage de la Route créé pour légitimer les écoles de conduite en ligne, son rétablissement n’est pas encore prononcé.
  • Supprimer le minimum de 20 heures de formation.
  • Autoriser certaines entreprises publiques à faire passer l’examen du permis de conduire.
  • Permettre aux lycées de proposer l’apprentissage du code de la route via des cours théoriques ainsi que le passage de l’examen final. Ces cours seront gratuits et axés sur la base du volontariat.
  • Proposer l’apprentissage supervisé de la conduite y compris aux candidats qui n’ont pas encore passé l’examen.
  • Rendre obligatoire la publication des taux de réussite. Cet amendement a finalement été abandonné.
  • Interdire la facturation de frais de présentation à l’examen.

Comme vous pouvez le constater, la loi Macron fait débat. Une opération escargot a été menée par les directeurs d’auto-écoles afin de protester contre ces modifications. Cette réforme est donc en perpétuelle évolution et divise. Divers moniteurs affirment que les protestations ne sont pas propres aux auto-écoles dans leur globalité mais uniquement aux directeurs qui se placent avant tout dans une logique commercial. Ceux-ci sont donc favorables à la mise en place d’un programme plus souple pour les enseignants. Se pose également la question de la sécurité routière : la loi Macron aura-t-elle un impact concret sur la prévention et l’apprentissage ? Bien qu’elle soit organisée pour optimiser au mieux la sécurité, nous constaterons très bientôt si ce cap est effectivement respecté.


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