Le groupe EDISER, acteur incontournable du marché de l’auto-école travaille à leur côté depuis 19 ans et possède une vision très large de cette profession.
Nous avons eu la chance et le plaisir de nous entretenir avec son Président, Xavier Consorti pour qu’il nous partage sa vision de l’avenir de la profession.
Quelle est votre vision du marché de l’auto-école aujourd’hui ?
Pour lui, le constat est formel : on observe depuis quelque temps une vraie transformation. Les auto-écoles évoluent et s’adaptent à leur époque. Si elles ont toujours travaillé avec du contenu multimédia, elles sont aujourd’hui encore plus connectées pour répondre aux attentes des nouvelles générations « digitales ».
Les nouvelles écoles de conduite cherchent à définir leur propre identité. Elles doivent reconsidérer leur fonctionnement et répondre aux attentes du Ministère de l’Intérieur. Elles on en effet tout intérêt à s’investir dans la traçabilité mise en avant par ce dernier.
Il est aujourd’hui plus qu’important de connaitre l’avancement d’une formation et pour cela il est utile de savoir ce que font les moniteurs avec leurs élèves. Les auto-écoles ont tout avantage à être sérieuses dans la formation : en préparant les élèves correctement, ils pourront être présentés plus rapidement à l’examen, le roulement sera plus facile et l’auto-école gagnera des élèves.
Selon notre interlocuteur, pas de doute, il est plus intéressant et plus pédagogique pour un élève, d’être formé par une auto-école plutôt que de se présenter en candidat libre.
D’autre part, l’une des transformations les plus évidentes est l’augmentation du prix du permis.
Si la Loi Macron met en place des nouveautés pour en baisser le prix, il risque de se vider de sa substance et de perdre en qualité. En faisant des économies au départ, on risque de payer les frais avec une augmentation de l’accidentologie.
Mais qu’en est-il de la formation ?
Pour Xavier Consorti, un redécoupage de la formation est nécessaire pour optimiser la capacité des formateurs.
Si les outils EDISER permettent d’évoluer avec son époque et de travailler plus facilement, il faut également se pencher sur la formation en elle-même.
Selon lui, il faudrait mettre en place une première situation sur simulateur pour les élèves débutants, encadrés par un moniteur. Puis des cours de groupes d’élèves plus avancés, mis face à des situations d’accidents pour ensuite pouvoir les analyser avec le moniteur présent.
Cette approche plus comportementale plaît beaucoup aux élèves et permet de leur apprendre les bons réflexes à adopter.
Enfin viendrait la phase de conduite avec, entre autres, des situations d’insertion sur autoroute pour rendre les leçons plus vivantes.
Les auto-écoles sont donc en pleine évolution et gagnent à bousculer quelque peu leurs habitudes.
Merci encore à Xavier Consorti, pour avoir répondu à nos questions !
M.kone président du syndicat des auto-écoles de Côte d’Ivoire désire accroître sa connaissance en suivant une formation dans votre structure ture