Le 16 février dernier, nous vous annoncions que la Google Car avançait dans les différentes étapes de sa mise en circulation. Aujourd’hui, c’est toute les voitures autonomes, donc dotées d’une intelligence artificielle qui sont remises en question. En effet, un dilemme pour le moins compliqué vient se poser : qui doivent-elles sacrifier en cas d’accident ?
La réactivité du conducteur, nous en parlons souvent, alors comment réagir face lorsqu’un accident est sur le point de se produire ? Se sacrifier ainsi que ses passagers ? Sacrifier les piétons ? Le conducteur prend lui même sa décision dans un tel cas. Sauf que le problème vient se poser dans la programmation des voitures autonomes, comment doit réagir le véhicule dans une telle situation ?
Plusieurs études en psychologie ont réussi à démontrer que la plupart des automobilistes privilégient un éventuel sacrifice de leur part afin de sauver des vies. Des chercheurs du CNRS, mais également du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’université de l’Oregon, ont mené une enquête pour définir comment devrait réagir le véhicule autonome.
Les chercheurs ont donc imaginé le scénario suivant : « en ville, une voiture autonome est en mouvement, avec trois personnes à son bord, soit un homme, une femme et un enfant. Celle-ci se trouve sur un boulevard où il y peu de circulation et roule à 50km/h, la vitesse maximale autorisée en zone urbaine. Le véhicule arrive au feu rouge, mais un camion est garé en double file devant le passage piéton. Au moment de le dépasser, un groupe de dix étudiants s’engage sur la voie. »
Deux questions ont été posées à 2000 américains : « Quelle décision doit prendre le véhicule ? Protéger ses passagers en heurtant les piétons ou protéger les piétons en risquant la vie de ses passagers ? » ainsi que, « Seriez-vous prêt à faire l’acquisition d’un véhicule autonome capable de vous sacrifier pour sauver un plus grand nombre de personnes ? ».
En premier lieu, les personnes décidé que les piétons, en plus grand nombre en comparaison aux passagers du véhicule, méritaient d’être sauvés, même si un enfant se trouvait dans la voiture. Alors qu’à la seconde question, les personnes interrogées ont dit qu’elles ne seraient pas prêtes à être sacrifiées.
Le dilemme est donc très important car c’est les constructeurs eux-même qui vont devoir prendre une décision pour la voiture autonome dans une telle situation.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Une telle décision doit-elle être prise par les constructeurs ?