Tout Paris à 30km/h, c’est pour bientôt!
Il y a quelques semaines, la mairie de Paris a annoncé vouloir instaurer des « zones 30 » dans quatorze arrondissements de la capitale avant la fin de l’année 2017.
L’objectif pour la municipalité est d’« apaiser » la circulation en ajoutant des pistes cyclables et en élargissant les trottoirs, l’objectif final étant de permettre à tous les usagers de se partager la route en toute tranquillité.
En réponse au mécontentement des automobilistes parisiens, l’adjoint EELV chargé des transports Christophe Nadjovski met en avant l’argument de la sécurité des piétons. Il rappelle : « Les aménagements réalisés incitent bien sûr à lever le pied mais surtout à être plus prudent. Lors d’un choc entre une auto et un piéton à 30 km/h, la collision n’est pas mortel à 80%. Alors qu’à 50 km/h si ! »
La municipalité ne compte pas s’arrêter là : en 2020, 85% des rues parisiennes devraient être limitées à 30 km/h. Seules les très grandes avenues et les boulevards des Maréchaux seront toujours limités à 50 km/h.
Nantes : un moniteur d’auto-école condamné pour harcèlement sexuel
Ce jeudi 5 octobre, un moniteur nantais de 31 ans a été convoqué devant le tribunal correctionnel de Nantes pour des faits de harcèlements sexuels.
En novembre 2016, une jeune fille de 18 ans décide de porter plainte contre ce moniteur après un « dérapage » sur un parking à Ancenis, où l’homme aurait violemment saisi le visage de son élève pour l’embrasser.
La jeune fille affirme que le moniteur se montrait de plus en plus insistant au fil des leçons « Au départ, je l’ai trouvé sympathique, mais après j’ai trouvé qu’il était manipulateur » déclare-t-elle. A plusieurs reprises, l’homme lui aurait dit « si tu ne fais pas tes angles morts, tu me fais un bisou » et pose sa main sur sa cuisse lorsqu’elle n’accélère pas assez.
L’homme écope finalement de deux mois de prison avec sursis et d’une mise à l’épreuve pendant deux ans. Il devra verser 1 500 euros à sa victime et ne pourra plus exercer en tant que moniteur. Après enquête, il s’est avéré que l’homme avait déjà été licencié d’une auto-école de Nantes pour des faits similaires.
Externalisation de l’ETG, quel bilan pour la première année ?
En vigueur depuis juin 2016, l’externalisation de l’ETG a entraîné de nombreux changements pour les auto-écoles et leurs élèves.
Les nouveautés de l’examen? Les sessions sont surveillées par des agents privés, les boîtiers sont remplacés par des tablettes numériques et les délais d’attente sont moins longs. En effet, il est possible de repasser l’examen théorique plusieurs fois et ce sans avoir à attendre, à condition bien sûr de repayer les 30 euros.
Cette externalisation a également permis de réduire le temps d’attente entre deux passages à l’examen pratique. En effet, les inspecteurs n’étant plus sollicités pour surveiller les examens du code de la route et peuvent donc se focaliser uniquement sur les passages à la conduite. En 2014, un élève devait attendre en moyenne 90 jours avant de repasser son permis, contre 63 jours aujourd’hui.
En terme de résultat, on observe une hausse du taux de réussite depuis la mise en place de ces nouveaux centres. Examen plus souple, plus accessible et plus moderne, l’externalisation s’avère bénéfique pour les élèves. Pour les auto-écoles en revanche, celle-ci peut se montrer légèrement moins rentable puisque plusieurs élèves choisissent de s’entraîner seuls sur internet et s’inscrire en candidat libre à l’examen. Patrice Bessone, président de la branche éducation routière du CNPA se veut rassurant, il précise que les candidats libres sont finalement peu nombreux, « Ils doivent représenter entre 5% et 10% du nombre total d’élèves à se présenter. »