Alexandre Despretz, motard de la police nationale, ne se contente pas de verbaliser les automobilistes, il collectionne aussi leurs pires excuses pour justifier leurs comportements.
Des excuses, il en a entendu ! Et pour essayer de se sortir de mauvaises situations, les conducteurs font parfois preuve d’une imagination débordante !
Le policier a déjà compilé ces perles de la conduite dans Brèves de route en 2011 et 2012 et récidive avec Les bonnes excuses du mauvais conducteurs.
De l’automobiliste qui justifie son taux d’alcoolémie élevé par un bœuf bourguignon à celui qui utilise la bonne vieille technique de l’accouchement, l’imagination des contrevenants est, selon lui, « une source inépuisable ».
Petit florilège des pires excuses.
Les alcoolisés
Un homme qui avait plus de 2g/l d’alcool dans le sang : « Je ne comprends pas, je n’ai pas bu depuis quatre ans. Je suis sûr que c’est parce que j’ai travaillé dans une imprimerie. On n’utilise de l’alcool à brûler et j’ai dû trop en inhaler… »
Lors d’un contrôle pour conduite en état d’ivresse :
« Regardez-vous, vous ne tenez même pas debout ! »
« Mais moi, monsieur, je conduis assis ! »
Les malades
« J’ai la gangrène dans ma jambe de gauche, alors c’est difficile d’utiliser la pédale correctement pour arriver à faire un arrêt… »
Les mauvaises foi
Un homme refuse catégoriquement d’admettre qu’il est passé au rouge :
» Je suis passé à l’orange écarlate. »
La réponse d’un automobiliste lorsque le policier lui demande s’il s’est rendu compte de son infraction:
« J’ai pas vu, j’éternuais. »
« Je vous jure sur la tête du Code de la route que j’ai pas vu le feu rouge. »
Les pressés
Un homme est contrôlé pour un excès de vitesse manifeste :
« Vous roulez un peu vite, monsieur ! »
« Oui, mais j’ai des surgelés dans le coffre. »
Un homme se justifie pour son excès de vitesse :
« Tous les mois, j’aère mon moteur… »
Les « rien à perdre »
« S’il vous plaît, c’est peut-être notre dernière année sur terre. Ne me faites pas de PV ».
« C’est mon premier PV depuis 22 ans, vous pouvez m’en faire un petit s’il vous plait ? »
Les susceptibles
« Vous demeurez où Monsieur? – Vous ne me traitez pas de demeuré! »