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L’Unidec attaque le décret restreignant l’utilisation du CPF devant le Conseil d’État

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Conseil d'état Unidec CPF

L’Unidec a annoncé vendredi après-midi avoir déposé un recours devant le Conseil d’État pour contester le décret 2024-444 du 17 mai 2024. Ce décret d’application, prévu par l’article 3 de la loi Houlié, restreint l’utilisation du compte personnel de formation au premier permis. La nouvelle présidente de l’Unidec, Christelle Oberholz, nous apporte des précisions.

Une volonté de dialogue

Pour l’Unidec, l’arrêté du 17 mai 2024 « a été pris dans la précipitation, sans concertation avec les professionnels de l’enseignement de la conduite ». « Il a été pris dans l’urgence, pour stopper l’hémorragie face à l’explosion du CPF moto. »

Selon Christelle Oberholz, l’objectif de cette action devant le Conseil d’État est « d’amener le Ministère du Travail et la Caisse des Dépôts à retravailler le décret, afin qu’il soit plus raisonné. » Si elle reconnaît qu’il n’y a pas d’« argent magique » elle regrette que l’on « empêche ceux qui veulent se former de le faire. »

Aujourd’hui, un enseignant de la conduite B qui voudrait passer la mention deux-roues devra autofinancer son permis moto, alors même que cette formation entre dans un cadre strictement professionnel. Il existe des dizaines de cas pour lesquels le permis moto a un caractère professionnel.

Des contrôles plus stricts

Pour autant, il ne s’agit pas pour l’Unidec de faire dans l’angélisme. Des abus ont été commis en début d’année sur les formations moto, financées grâce au CPF… délibérément ou par méconnaissance de la législation.

Si l’action devant le Conseil d’État débouche sur une décision positive, il faudra mettre en place des contrôles stricts sur le caractère professionnel des formations afin d’éviter un nouveau tour de vis et de nouvelles restrictions dans quelques mois.

Nous vous tiendrons informés de l’évolution de cette procédure.


CPF : les Conditions d’utilisation de Mon Compte Formation évoluent

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Permis groupe léger mon compte formation

Depuis le 11 juillet 2024, la version 12 des conditions d’utilisation de la plateforme Mon Compte Formation est entrée en vigueur. Ces nouvelles règles concernent aussi bien les titulaires d’un CPF que les écoles de conduite, qui sont organismes de formation. Elles traduisent l’ensemble des évolutions survenues au printemps. PermisMag vous détaille les principaux changements.

La participation financière obligatoire

Article 1 : définition de la participation financière obligatoire de 100€.
Ce « reste à charge » est entré en vigueur depuis le 1er mai 2024.

Les conditions de référencement

Article 3.1.1 concernant les conditions de référencement. Les sous-traitants des organismes de formation, pour les contrats de sous-traitance conclus à compter du 1er avril 2024, doivent remplir certaines conditions d’éligibilité liées au référencement sur Mon Compte Formation (conformément aux articles R. 6333-6-3 et R. 6333-6-4 du Code du travail).
➜ Nous vous présentions ces mesures dès le mois de mars 2024 dans notre article intitulé Sous-traitance et CPF : de nouvelles obligations pour les auto-écoles.

Article 3.3 concernant le référencement et le respect des règles de la concurrence : ajout des permis de conduire des véhicules terrestres à moteur du groupe léger à la liste des critères du moteur de recherche de Mon Compte Formation.
➜ Les catégorie BEA et A ont été ajoutées au moteur de recherche, en plus des catégories B, C, D et E (cf. image ci-dessous).

Permis groupe léger mon compte formation

Attestation sur l’honneur

Article 3 concernant l’inscription et la commande d’une action de formation. Dans le cadre de l’éligibilité du permis de conduire au CPF (article D.6323-8 du Code du travail), le titulaire du compte s’engage :

  • à remplir de bonne foi et transmettre l’attestation sur l’honneur qui lui est fournie par son école de conduite ;
  • à renseigner, s’il en possède un, son numéro d’enregistrement préfectoral harmonisé (n°NEPH).
  • à ne pas mobiliser son CPF pour un permis de conduire du groupe léger (à l’exception de la catégorie BE) s’il dispose déjà d’un permis de conduire français en cours de validité, ou bien s’il fait l’objet d’une suspension ou d’une interdiction de solliciter un permis de conduire.

➜ Le titulaire du CPF doit faire figurer son NEPH (ou l’absence de numéro NEPH) sur l’attestation sur l’honneur signée à l’entrée en formation. Au moment où nous écrivons ces lignes, la Caisses des Dépôts n’a toujours pas mis en ligne de modèle d’attestation mis à jour… L’ajout doit donc se faire de manière manuscrite.
➜ Par ailleurs, les Conditions particulières applicables aux OF, prévoient que l’organisme doit « renseigner dans EDOF le NEPH du titulaire au moment de la déclaration de sortie de formation » (page 9).

Formations éligibles

Article 4.1 : La préparation de l’épreuve théorique du code de la route et/ou de l’épreuve pratique du permis de conduire, ainsi que de la conduite accompagnée, de l’ensemble des catégories des véhicules terrestre à moteur (3° de l’article L.6323-6 du Code du travail).
➜ Une extension de l’éligibilité à l’ensemble des catégories de permis qui résulte de l’entrée en vigueur de la loi Houlié au 1er janvier 2024. Depuis le décret du 17 mai 2014, le CPF ne peut être utilisé que pour financer un premier permis.

Déroulement des formations

Article 6 concernant la politique d’annulation et d’absence du stagiaire : adaptation de la politique d’annulation et de remboursement éventuel des stagiaires suite à la mise en place de la participation financière obligatoire.

Article 6.5 concernant les conséquences financières liées à l’interruption de la formation par l’organisme de formation : lorsqu’une école de conduite, interrompt une formation au permis de conduire après avoir constaté l’inéligibilité du titulaire, elle est payée au prorata de la formation réalisée.

Article 7.1 concernant la déclaration de sortie de formation : en cas de réalisation partielle pour un cas de force majeure, le stagiaire dispose de 5 jours ouvrés pour justifier son absence en téléchargeant sa pièce justificative.


Manque de places d’examen : a-t-on vraiment tout essayé?

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centre examen du permis de conduire
Le manque de places d’examen du permis de conduire est un marronnier comme les prix de l’immobilier ou le classement des hôpitaux. Depuis le début du mois de juin, il n’y a pas un jour sans que la presse quotidienne régionale ne se fasse l’écho des difficultés rencontrées par les auto-écoles et par les candidats, ainsi que des délais de plus en plus longs pour passer l’examen pratique.

Une pénurie quasi-généralisée

Dans le Var, Manque de créneau pour passer le permis: quatre pistes pour réduire les délais (Var Matin, 20 mai); dans le Maine-et-Loire Permis de conduire : les délais n’ont jamais été aussi longs pour le passer (Ouest France, 12 juin) ; dans le Jura, Permis de conduire : ça coince dans les auto-écoles et « ça va être tendu cet été » (Le Progrès, 12 juin) ; en Bretagne, Comment expliquer les embouteillages pour repasser le permis en Bretagne (Le Télégramme, 13 juin) ; en Franche-Comté Permis de conduire : ça bouchonne dans les auto-écoles, « nous avons des places à 9h, à 9h02, tout est pris ! » (France 3 Régions, 14 juin)… partout le constat est le même : la demande de places d’examen est supérieure à l’offre.

En Île-de-France, aux congés d’été des inspecteurs s’ajoutent les Jeux olympiques et la priorisation par les BER des examens du groupe lourd. Dans certains départements la situation est critique. Ainsi, dans les Hauts-de-Seine (92), le seuil annoncé pour le mois d’août est de… 2,3.

Des facteurs aggravants : Permis à 17 ans et CPF moto

Le manque de places d’examen n’est pas nouveau, il « existe depuis 40 ans », selon Patrick Mirouse (président du Groupe ECF). Il a cependant été aggravé par deux phénomènes concomitants au premier semestre 2024 :

  • l’abaissement de l’âge minimal pour passer le permis B à 17 ans ;
  • l’éligibilité du permis moto au financement CPF (entre le 11 janvier et le 17 mai).

Ces deux mesures ont créé une augmentation du nombre de candidats inscrits en école de conduite et de la demande en places d’examen. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter l’évolution du nombre de passage d’examens du code de la route sur les quatre premiers mois de l’année.

Entre janvier et avril 2024, on constate une augmentation de 26% du nombre d’ETG et une augmentation de 60% du nombre d’ETM, soit en valeur 200 105 examens supplémentaires.

2023 janv.-23 févr.-23 mars-23 avr.-23 Cumul
TOTAL ETG 140 779 168 019 174 388 158 704 641 890
TOTAL ETM 10 456 12 403 16 911 15 555 55 325
2024 janv.-24 févr.-24 mars-24 avr.-24 Cumul
TOTAL ETG 184 020 199 764 222 552 202 491 808 827
TOTAL ETM 11 570 18 665 27 693 30 565 88 493

Les élèves ayant passé leur examen théorique au printemps ont désormais fini leur formation de conduite et vont devoir être présenté aux examens pratiques (selon les catégories).

L’échec de la loi Macron et du rapport Dumas

La loi Macron de 2015 se donnait pour objectif de réduire à 45 jours le délai pour une présentation (ou représentation) à l’examen pratique. Si l’on en croit les visuels publiés à l’époque par le Ministère de l’Intérieur, cette réduction des délais devait se traduire par un « permis moins cher » de l’ordre de 200€ par mois gagné.

Près de 10 ans plus tard, les belles promesses se sont envolées… Ni les mesures mises en place par la loi Macron, ni celles préconisées par le rapport de la Députée Dumas (2019), n’ont permis de réduire les délais de présentation et encore moins le prix du permis de conduire.

De nouvelles solutions à trouver

Le Président Mitterand avait l’habitude de dire que contre le chômage, on avait « tout essayé ». Peut-on en dire autant au sujet des places d’examen ? Clairement pas ! Depuis 10 ans, les solutions mises en place par le Ministère se sont résumées à :

  • d’une part, augmenter de manière homéopathique1 le nombre d’inspecteurs et à faire appel à des renforts d’examinateurs, issus de La Poste ;
  • d’autre part, modifier le mécanisme de répartition des places avec RDVPermis. La plateforme étant censée « responsabiliser » les candidats et réduire le nombre de places « gaspillées ».

Si l’on souhaite régler ce problème de manque de places de manière durable, il est nécessaire de réfléchir à d’autres solutions.

Des idées nombreuses et variées

Les idées ne manquent pas. Elles sont plus ou moins pertinentes et plus ou moins réalistes. Nous allons tenter d’en dresser ici un panorama.

Privatisation totale

Le première est la privatisation totale des examens pratiques. Il s’agit d’une option défendue par Edouard Rudolf, le fondateur d’En Voiture Simone, par la FENAA (Fédération des enseignants et Auto écoles d’Avenir) et par certains gérants d’auto-écoles traditionnelles (relativement minoritaires).

Cette option est rejetée aussi bien par les organisations professionnelles représentant les auto-écoles et à plus forte raison par les syndicats d’inspecteurs (SNICA-FO et UNSA) qui en font une ligne rouge absolue.

La privatisation des épreuves pratiques risque d’entraîner une explosion des cas de fraude, comme c’est déjà le cas pour l’examen théorique. Opposé à la mesure, Bruno Garancher (président de l’Unidec) rappelle qu’entre 1924 et 1972, les examens du permis de conduire étaient réalisés par des salariés de l’UNAT (Union Nationale des Associations de Tourisme)… avec de nombreuses dérives à la clef.

Privatisation partielle

Il s’agit d’une solution hybride défendue par Karl Raoult, vice-président du réseau CER et gérant du groupe CER Rouen Normandie. Son principe est le suivant : le premier passage de l’examen resterait sous la supervision d’un IPCSR. En cas d’échec dû à une faute grave, le candidat serait tenu de repasser l’examen avec un IPCSR.

Cependant, les candidats qui échoueraient pour une ou plusieurs fautes mineures ou par manque de points, auraient la possibilité de repasser l’examen dans un centre privé (moyennant le paiement de la présentation).

Cette proposition a été transmise à plusieurs députés… avant la dissolution.

Relever le niveau d’exigence

Il s’agit d’une proposition de Patrick Mirouse (ECF) pour qui il faut « arrêter de mentir » aux élèves « en leur faisant croire qu’ils peuvent passer le permis après une formation de 20 heures de conduite seulement ». Ce constat est partagé par les syndicats d’inspecteurs (UNSA-SANEER et SNICA-FO pour qui « le véritable fléau c’est le taux d’échec à l’examen ! »).

Selon Patrick Mirouse, il faudrait instaurer une formation de 30 heures au minimum, et « imposer une évaluation finale sur simulateur et conditionner l’inscription à l’examen de l’élève à la réussite de cette évaluation ».

Instauration d’un examen payant

Seuls les plus anciens s’en souviennent mais jusqu’au 1er septembre 1998, passer le permis était payant en France. Le paiement d’un timbre fiscal de 250 francs (l’équivalent de 58€ en prenant en compte l’inflation) était nécessaire pour la délivrance du titre.

Réinstaller une telle mesure – sous la forme d’un timbre fiscal électronique – rapporterait sur une année pleine l’équivalent de 120 millions d’euros (plus de 2 millions d’examens pratiques sont passés chaque année, toute catégorie confondues). Le paiement aurait lieu une fois au moment de la délivrance du titre et non à chaque examen passé… ce qui serait une mesure anti-sociale (comme souligné à juste titre par SNICA-FO dans une note de 2019).

Ces recettes fiscales permettraient de recruter des inspecteurs du permis de conduire de manière beaucoup plus importante et permettrait même de dégager un excédent fiscal pour les comptes publics. C’est la seule qui permettrait à la fois de réduire les délais de présentation (donc le coût du permis) et de maintenir l’organisation des examens dans le service public.

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1 Selon les données publiées dans le rapport du CSER du 8 janvier 2024, 105 inspecteurs seront recrutés sur l’année 2024 (dont 6 DPCSR), soit un peu moins d’un inspecteur supplémentaire par département.


Quelle est la meilleure couverture proposée par une assurance auto ?

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Quelle est la meilleure couverture pour une assurance auto

Choisir une assurance auto permet de couvrir tous les dégâts matériels et physiques pouvant survenir à n’importe quel moment pour le conducteur et la voiture. C’est pour cela qu’il est indispensable de choisir la meilleure assurance auto afin de se prémunir contre les aléas de la vie. Vous souhaitez connaître tous nos conseils pour bénéficier des avantages d’une assurance auto optimale ? D’en savoir plus sur la formule adéquate pour votre véhicule et sur le contrat d’assurance ? Alors, cet article est fait pour vous ! Nous répondons à toutes vos questions.

Comment choisir la meilleure assurance auto ?

En tant qu’automobiliste, il est important de vous rendre dès l’achat de votre véhicule chez votre assureur afin de souscrire un contrat d’assurance auto. Votre formule doit prendre en charge tous les risques de votre véhicule. Dans ce cas, l’assurance pour automobile tout risque est une bonne option.

Cette formule permet d‘assurer votre véhicule avec une protection optimale en cas de sinistre ou d’accident causé par vous ou par un tiers, mais également en cas de vol, ou d’un dommage causé suite à un acte de vandalisme sur votre véhicule.

Il existe actuellement divers types d’assurances et de formules telles que l’assurance au tiers, l’assurance au tiers plus et l’assurance tous risques. Le choix du meilleur contrat d’assurance pour son véhicule se base sur des points essentiels qui joueront en votre faveur en cas de sinistre, d’accident ou suite à un vol, lors de l’indemnisation par votre assureur.

L’assurance au tiers

C’est l’assurance obligatoire et la formule entrée de gamme pour votre véhicule. Ce type de formule met principalement à votre service une garantie de responsabilité civile ainsi que la protection juridique en cas de litige.

L’assurance au tiers plus

Cette formule propose une garantie de protection, intermédiaire entre la garantie de responsabilité civile et les garanties de l’assurance tous risques.

Elle couvre les risques de la garantie minimale, de même que la prime de prise en charge en cas de dommage corporel, et contre les tentatives de vol de voiture ou suite à un accident.

L’assurance tous risques

Cette dernière est la formule optimale qui va prendre en charge tous les risques. Nous vous conseillons d’opter pour cette assurance auto, afin de bénéficier d’une indemnisation totale en cas d’accident. C’est absolument la meilleure couverture d’assurance auto.

Gardez en tête que chaque type d’assurance a son prix selon l’assureur choisi.

Quels sont les points importants du contrat à connaitre avant de souscrire pour la meilleure couverture d’assurance auto ?

Le choix d’une assurance pour sa voiture se fait selon le type de voiture que vous conduisez (neuve ou d’occasion), selon votre profil conducteur (grand rouleur ou petit conducteur), et si vous êtes un conducteur malussé. Concernant ce dernier point, si vous êtes responsable d’un accident, votre coefficient augmentera et vous serez soumis à une forte prime d’assurance. Le montant de cette dernière sera donc élevé.

Tous ces points détermineront le montant de la cotisation de votre assurance. C’est pour cela qu’il est préférable de faire un devis avant de choisir votre contrat d’assurance. L’assurance auto couvre la valeur réelle de votre voiture.

Avant de signer votre contrat, vous devrez faire attention à plusieurs points comme la franchise (le montant à charge que vous devrez payer). Vous pouvez également opter pour des options supplémentaires telles que les dommages causés à un véhicule dont vous n’êtes pas le propriétaire.

Toutefois, il faut savoir que les options ne sont pas obligatoires et peuvent faire monter le devis de l’assuré.

À noter que le prix d’une assurance pour sa voiture se fait en fonction de votre âge. Plus vous êtes jeune et plus, vous paierez cher. Et pour cause, un jeune conducteur est plus apte à avoir un accident que les personnes plus âgées !


Le Groupe ECF propose d’élargir l’accès à la mobilité dès 14 ans

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En novembre dernier, le Groupe ECF proposait que l’AFFI délivrée à l’issue d’une formation initiale en AAC donne l’équivalence avec le permis AM quadricycle. Cette mesure a été retenue par la DSR et est entrée en vigueur à compter du 1er mars 2024. Souhaitant continuer à jouer un rôle moteur en matière de formation à la conduite et de sécurité routière, le Groupe ECF — par la voix de son président Patrick Mirouse — propose désormais d’ouvrir l’accès à la mobilité dès l’âge de 14 ans tout en préservant les jeunes du risque routier.

Une formation théorique et pratique dès 14 ans

Le Groupe ECF propose donc la création d’une formation théorique en tronc commun, complétée par une formation pratique conforme aux exigences du Programme de formation réglementaire. Cette formation — accessible dès 14 ans — serait rendue obligatoire pour :

  • La conduite des EDPM (Engin de Déplacement Personnel Motorisé, donc la trottinette, le vélo électrique), qui deviendraient inaccessibles sans cette formation ;
  • La conduite de quadricycles légers, les voiturettes sans permis ;
  • L’accès à la conduite accompagnée (AAC).

ECF propose la conduite accompagnée à 14 ans et demande une expérimentation

Pour Patrick Mirouse, le « permis à 17 ans » est un succès, mais il risque de se développer au détriment de la conduite accompagnée. C’est surtout vrai pour les jeunes optant pour l’AAC à partir de 16 ans, beaucoup moins pour ceux qui commençaient leur formation à 15 ans.

Partant du principe que la filière AAC est la meilleure (avec un taux de réussite de 75% contre 55% en filière traditionnelle), la plus sûre et celle qui coûte le « moins cher » aux candidats (avec un volume de 10h de moins, en moyenne), il propose une expérimentation visant à mesurer les effets d’une conduite accompagnée accessible dès l’âge de 14 ans.

Pour Patrick Mirouse, « une formation à la conduite accompagnée qui débuterait à 14 ans, permettrait une période d’apprentissage plus longue, de trois ans entre la première prise en main du volant et le permis de conduire B à 17 ans. Cette mesure s’inscrirait dans un process global d’accès à toutes les mobilités. » Il ajoute « relancer l’apprentissage anticipé de la conduite est également important, car il permet de diminuer le taux d’accidentologie chez les plus jeunes et d’améliorer le taux d’obtention au permis de conduire ».

14 ans, trop jeune ou pas ?

À 14 ans, les jeunes sont-ils assez matures ? Pour Patrick Mirouse et le Groupe ECF, la réponse est oui : « 14 ans est un âge pivot pour la mobilité. Les catégories AM scooter et quadricycle sont déjà accessibles dès 14 ans ».

Selon les auteurs de la proposition, avancer l’âge du début de la formation comporte trois grands avantages :

  1. Plus grande acquisition d’expérience : En augmentant sa période d’apprentissage, le jeune engrange de l’expérience, ce qui favorise une meilleure préparation à l’examen du permis de conduire B et donc un meilleur taux de réussite.
  2. Autonomie et opportunités : L’accès précoce à la mobilité représente une opportunité pour les jeunes vivant en zones rurales, renforce l’indépendance et l’autonomie pour permettre aux adolescents de développer des liens sociaux et de pratiquer des activités extra-scolaires, dont des activités professionnelles.
  3. Impact psychologique : Accéder à la mobilité dés 14 ans développe la confiance en soi dès le début de l’adolescence, et permet de diminuer l’appréhension de la conduite.

Un partenariat à signer absolument cet été avec Speedway, référence de l’équipement moto et scooter !

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Speedway équipement moto écoles

Chez Speedway, la philosophie est de pouvoir proposer les meilleurs équipements au meilleur prix. En début de vie de motard, l’ensemble « casque – gants – blouson » représente parfois un investissement important. Dans cette optique, l’enseigne souhaite travailler avec un maximum de moto-écoles qui sont les premières ambassadrices des bons comportements à adopter sur la route et qui sensibilisent également sur l’importance de l’équipement moto, 2 roues. 

Une offre dédiée aux Moto-écoles et leurs élèves : Jusqu’à 25% de remise et une rétribution de 10€ !

magasins Speedway France

 Dans le cadre de sa stratégie de communication, Speedway propose des partenariats avantageux pour les moto-écoles et élèves proches des magasins de l’enseigne. Afin d’équiper les « néo-motards / scootéristes » ou d’accompagner les futurs permis A vers leur montée en cylindrée, Speedway propose un code de réduction de 20%* sur l’équipement de sécurité du motard (casques, blousons, gants, pantalons, chaussant, protections).

*Offre applicable sur le prix de vente TTC public conseillé d’un montant minimum de 150€ TTC. Valable hors promotions, Multimédia, prix privilège, airbag, soldes et non cumulable avec les opérations en cours.

Côté professionnel, les moto-écoles perçoivent également une rétribution de 10€TTC à chaque passage en caisse de leurs élèves ! 

Cette rétribution, versée automatiquement sous forme d’avoir sur le compte Speedway de la moto-école, permettra notamment d’équiper les moniteurs avec les derniers casques, gants, bottes et vestes du marché. 

La moto-école aura également le droit à une remise de 20% sur l’ensemble du magasin (hors exclusions à voir dans les conditions générales de ventes de Speedway). Cette remise est accordée en magasin uniquement au personnel de la moto-école muni d’une preuve d’affiliation dans la limite du nombre de personnes dans l’équipe de la moto-école.

Cerise sur le gâteau : si la moto-école souhaite rééquiper son staff, elle peut bénéficier une fois par an d’une remise de 25% sur l’ensemble de son achat à partir d’un montant minimum de 1000€ !

Et pour les futurs motards, un pack à hauteur de 269€ comprenant casque, blouson, gants et chaussures a été mis en place dans chaque Speedway. 

Afin d’en profiter, il suffit de se rapprocher du magasin Speedway le plus proche de votre moto-école.

Tout savoir sur Speedway : Le meilleur site qui équipe les motards en France

Fondée en 1979, Speedway se distingue non seulement par une enseigne spécialisée dans la vente en ligne d’équipements et d’accessoires pour les passionnés de moto, mais compte également 17 magasins répartis à travers toute la France. 

Cette enseigne est dédiée aux passionnés de deux-roues, proposant une gamme étendue de produits de qualité qui garantissent sécurité et confort. 

L’équipement obligatoire à moto disponible chez Speedway

À moto ou à scooter, la sécurité n’est pas à prendre à la légère, et au vu du nombre d’équipements sur le marché, seulement trois sont obligatoires à ce jour pour rouler dans la légalité. Eh oui, sans carrosserie, un motard est moins protégé face à un accident de la route, c’est pourquoi le casque moto est bien évidemment obligatoire. Que ce soit pour le conducteur ou le passager, tous deux devront porter un casque moto homologué, ce que propose Speedway.

Deuxième équipement obligatoire à deux-roues, les gants moto. Les mains sont très souvent les plus exposées en cas de chute, ils sont donc imposés et doivent être homologués CE/EPI. Il en est de même pour le passager.

Enfin, le troisième équipement auquel certains motards ne pensent pas, c’est le gilet jaune de haute visibilité. Ce dernier doit être avec vous, rangé dans un top-case ou le coffre de votre scooter, pour le porter en cas d’accident ou de panne, de manière à être visible par les autres usagers de la route.

Les équipements moto et accessoires incontournables : les must-have

Speedway met aussi à l’honneur les équipements et accessoires moto de qualité qui visent à vous protéger en toutes circonstances. Ainsi, il est conseillé de porter un gilet airbag moto qui protège efficacement les zones vitales du corps. C’est un équipement ultra bénéfique et protecteur à moto.

Le blouson moto ou veste est également un équipement incontournable, qui permet de protéger le haut du corps. Intégrant des protections aux coudes et aux épaules, certains se voient même proposer une dorsale (incluse ou en option). Fabriqué en tissu résistant ou en cuir, le blouson est un véritable compagnon de route. 

Pour les motards connectés, rien de mieux qu’un support de téléphone, complété par un kit intercom Bluetooth. Grâce à eux, vous pourrez communiquer, écouter de la musique ou encore suivre un itinéraire.

N’oubliez pas de choisir un espace de stockage, qui vous permettra de transporter facilement vos effets personnels. Un large choix de bagagerie est présenté : top-case, valise, sac à dos et sacoche.

Pour finir, voilà l’accessoire capital pour laisser votre moto ou votre scooter sereinement dans la rue, l’antivol moto. Il permet de protéger votre deux-roues contre le vol. Existant sous différents types (chaînes, U, bloque-disque ou alarme), vous êtes certains de trouver celui qui vous correspondra le mieux. 

Sur Speedway.fr, vous pourrez également choisir le pack équipement moto de votre choix qui comprend l’essentiel pour des trajets en sécurité. Divers packs moto sont proposés, des associations d’équipements qui permettent à chaque motard de s’équiper facilement.

Aperçu des différents univers chez Speedway

À deux-roues, tous les styles sont permis, alors de nombreux univers sont proposés : Moto, Scooter, Cross, Racing, Adventure et même Vintage. Chaque pratiquant trouvera ce dont il a besoin pour s’équiper ou équiper son véhicule. Motards ou scootéristes, chez Speedway vous avez votre place ! Retrouvez des équipements racing, des tenues cross, des équipements motos et scooters, et même des pièces pour deux-roues. 

Qu’importe le genre de motard que vous êtes, si vous aimez faire des balades en toute liberté, si vous appréciez les sensations fortes que procurent les circuits, ou si vous êtes plus dans l’aventure, Speedway est là pour vous accompagner dans votre passion, qui est aussi la leur !


Livret numérique : le calcul automatique des ETP reporté au mois de septembre

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livret numérique auto-école

À la suite du Conseil Supérieur de l’Éducation Routière qui s’est tenu le 12 juin 2024, il a été décidé le report de l’automatisation des ETP effectuée par le biais du livret d’apprentissage numérique (LN) au mois de septembre 2024.

Les données du livret numérique prises en compte correspondront aux mois de juin, juillet et août et pourront être saisies jusqu’au 25 septembre 2024 au plus tard pour les places d’examens du mois de novembre 2024.

Par la suite, la période de référence étant de 4 mois, les données saisies sur le livret numérique pour les mois de  juin, juillet août et septembre permettront de répartir les places d’examens de décembre, etc…

Important: les saisies devront être effectuée le 25 de chaque mois dernier délai.


Participez au Webinaire Exclusif : Webmarketing en auto-école et Cyber Sécurité

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Un nouvel événement se prépare pour les professionnels des auto-écoles : WBD Formations organise son deuxième webinaire exclusif, cette fois-ci sur le thème du webmarketing et de la cyber sécurité. Ce webinaire en partenariat avec l’ANPER et Mobilians, prévu pour le lundi 1er juillet 2024, fait suite à un premier webinaire sur les enjeux du numérique en auto-école.

Il s’agit là d’une opportunité précieuse pour les auto-écoles désireuses de renforcer leur présence en ligne et de sécuriser leurs opérations grâce à l’expertise de deux professionnels du secteur.

Au programme de ce Webinaire

  1. Améliorer sa visibilité en ligne : Le webmarketing est un levier essentiel pour attirer de nouveaux élèves. Ce webinaire abordera les stratégies pour communiquer et accroître votre présence en ligne, utiliser efficacement les réseaux sociaux et gérer votre e-réputation.
  2. Renforcer la Sécurité Numérique : Dans un contexte où les cyberattaques sont de plus en plus fréquentes, il est crucial de protéger les données sensibles des élèves et de se sécuriser. Vous apprendrez les bonnes pratiques pour vous prévenir des cybermenaces.
  3. Interagir avec des Experts : Une session de questions-réponses en direct avec les
    experts vous permettra d’obtenir des conseils personnalisés et de clarifier vos doutes sur les sujets abordés​​.

Les détails pratiques

  • Date et Heure : Lundi 1er juillet 2024, de 11h à 12h.
  • Durée : 1 heure
  • Format : En ligne
  • Places Disponibles : Limitées à 100 participants

Pour vous inscrire, rendez-vous sur ce lien.

Après avoir rempli le formulaire d’inscription, vous recevrez un email de confirmation contenant les instructions concernant votre participation à ce webinaire. Veuillez vérifier également votre dossier de spam si vous ne voyez pas l’email dans votre boîte de réception principale.

Gratuit et ouvert à tous

Cet événement 100% gratuit est financé par le Gouvernement et initié par France Num et Bpifrance (Banque Publique d’Investissement), dans le cadre du plan de relance.
Aucun prérequis n’est nécessaire pour participer à ce webinaire. Il s’adresse à tous les acteurs du secteur de la formation à la conduite :

  • Gérants d’auto-écoles ; et,
  • Toute personne impliquée dans la gestion et le développement d’une auto-école souhaitant développer la présence en ligne et accroître la notoriété de son auto-école.

L’inscription en ligne est simple et rapide mais le nombre de places est limité.

Ne manquez pas cette occasion unique de développer la visibilité de votre auto-école grâce au webmarketing. Inscrivez-vous dès maintenant et préparez-vous à révolutionner votre activité !


Le label de qualité des auto-écoles évolue à nouveau

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label de qualité auto-école 2024

Un arrêté du 6 mai 2024, publié au journal officiel du 26 mai 2024, vient modifier l’arrêté du 26 février 2018 modifié relatif au label « qualité des formations au sein des écoles de conduite » et reconnaissance des équivalences à ce label. Les écoles de conduite qui demandent le label pour la première fois ou qui sont en renouvellement de label devront désormais respecter ces nouveaux critères.

Qu’est ce qui change?

Les modifications introduites par ce « label de qualité version 3 » sont relativement mineures. Elles visent deux objectifs : d’une part aligner les exigences du label sur la certification Qualiopi (suite à l’adoption de la version 9 du Référentiel national qualité en janvier 2024) ; et, d’autre part, moderniser et homogénéiser le dispositif existant.

Pour ce faire, certains critères ont été créés, d’autres ont été supprimés et/ou fusionnés. Des ressources supplémentaires ont également été mises en place pour les écoles de conduite et pour les inspecteurs chargés des audits (FAQ, guide de l’auditeur, etc).

Les grilles d’audit ont été enrichies et précisée dans le but d’harmoniser les pratiques et d’éviter toute les interprétations personnelles.

La DSR a diffusé un document explicatif reprenant l’ensemble des modifications introduites par la label nouvelle version : consulter le document.

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Débuter avec l’assurance auto : les étapes essentielles

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Débuter avec l'assurance auto

Afin de vous déplacer l’esprit tranquille, soyez particulièrement attentif sur le contrat de votre assurance automobile. Vous savez sans doute qu’il est obligatoire d’y souscrire, mais devant les nombreux assureurs existants et la variété des options, vous pourriez être perdu. Rassurez-vous, nous sommes là pour vous aider.

Le type de couverture

En premier lieu, vous définissez avec précision votre besoin pour choisir le type de couverture le plus approprié. Cela reste un impératif pour assurer sa première voiture ou si vous êtes un conducteur averti. Par exemple, en choisissant l’assurance au tiers, c’est-à-dire le minimum obligatoire pour circuler sur la voie publique. Le contrat couvre les dommages physiques et corporels causés à des tiers lorsque vous êtes responsable d’un accident automobile.

Cependant, vous ne recevez aucune indemnisation, ce qui n’est pas toujours adapté pour circuler en toute sécurité. Si votre budget le permet, intéressez-vous de plus près à l’assurance au tiers étendu. C’est un contrat intermédiaire vous permettant d’avoir des garanties supplémentaires, en contrepartie d’une cotisation financière plus importante. Mais pour une protection optimale, il faudra vous orienter vers l’assurance tous risques, car cette fois-ci, la protection se veut complète avec une indemnisation présente, même lorsque vous êtes responsable d’un accident.

Les vérifications nécessaires avant de choisir votre assurance auto

Avant de prendre le moindre engagement, prenez le temps suffisant pour lire les différentes propositions de la part des assureurs. Votre décision doit être motivée par un choix rationnel en fonction de votre besoin en vous appuyant sur les documents qui vous ont été transmis. Votre attention porte sur les différentes options existantes, car chaque compagnie d’assurances applique sa propre politique. Vous avez un type de couverture de base comme évoqué précédemment et ensuite, vous pouvez rajouter certaines options pour une meilleure ouverture.

Au-delà de ces variations, attardez-vous de plus près sur les clauses d’exclusion, mais aussi sur les limites de garantie. Ces éléments très spécifiques devront bien évidemment être indiqués sur la proposition commerciale que vous avez en votre possession. Autre point de vigilance : le montant des franchises. En cas de sinistre, vous recevez une indemnisation de la part de votre assureur lorsqu’il rentre dans le cadre de la garantie. Cependant, vous pourriez avoir un reste à charge plus ou moins important, c’est ce qu’on appelle la franchise.

Pour vous attirer, certaines compagnies d’assurances n’hésitent pas à baisser drastiquement le montant de la cotisation annuelle de votre assurance automobile, au détriment de la franchise, particulièrement élevée. Si vous avez le moindre doute, gardez à l’esprit que l’assureur a un devoir de conseil et d’information. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires, n’hésitez pas à lui poser toutes les questions qui vous semblent opportunes.

L’importance de la comparaison

Ne prenez pas votre décision sans effectuer la moindre comparaison. Si vous avez la chance, vous allez vous retrouver avec un contrat en adéquation avec votre besoin. Dans le cas contraire, ça ne sera pas le cas et vous allez être déçu du niveau de couverture ou bien vous disposez d’une tarification beaucoup trop importante. Avec Internet, il est désormais très facile de comparer en toute simplicité et à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Voilà pourquoi, nous vous conseillons cette approche pour prendre la bonne décision.

Suivez copieusement les étapes essentielles

Pour choisir le meilleur contrat d’assurance automobile, vous définissez votre besoin, vous prenez connaissance des offres existantes sur le marché et vous comparez à la fois les prix, mais également le détail des garanties et des exclusions. Avec cette démarche, vous roulerez avec sérénité.