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Code de la route : le gel de la redevance encourage-t-il la fraude ?

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tarif redevance examen code de la route

Passer l’examen du code de la route coûte 30€. Le montant de cette redevance est fixé par l’arrêté du 1er juin 2016. Le gel de ce montant — qui n’a pas évolué depuis 7 ans — pénalise les opérateurs agréés et, de manière indirecte, encourage la fraude à l’examen.

Un marché qui rétrécit et des charges qui augmentent

Les opérateurs (La Poste, Objectifcode, Code’nGo!…) font face simultanément à deux phénomènes. D’une part, à une concurrence de plus en plus forte entre les différents acteurs. On assiste en effet à une multiplication des opérateurs agréés sur le marché (ils sont désormais au nombre de 8, NDLR). L’apparition de nouveaux acteurs vient réduire mécaniquement les parts de marché des opérateurs historiques et les volumes d’examens passés dans leurs centres.

D’autre part, ils doivent faire face à une forte hausse de leurs charges d’exploitation. Qu’il s’agisse des charges de personnel, des charges liées à l’exploitation des centres d’examen (électricité, chauffage, assurance, etc.) ou encore des charges liées aux systèmes informatiques (tablettes, serveurs et autres développements informatiques)… ce sont autant de dépenses de fonctionnement qui ne font qu’augmenter.

Le modèle de la sous-traitance fragilisé

La baisse du chiffre d’affaires et la hausse des charges impactent tous les opérateurs. Notamment ceux qui ont opté pour un modèle de sous-traitance partielle (Objectifcode) ou totale (Code’nGo!, Dekra, Pointcode). Ces opérateurs disposent d’un réseau de partenaires sous-traitants qui opèrent des centres d’examen sous leur enseigne. Ces sous-traitants sont rémunérés en fonction du nombre d’examens passés (un tarif variable mais qui se situe autour des 10 euros). Certain de ces sous-traitants sont en mono activité (centre d’examen du code uniquement) alors que d’autres ont plusieurs activités (courtage en assurance, carte grises, démarches administratives, etc.).

Ces sous-traitants doivent également faire face à une hausse de leurs charges… sans que les opérateurs agréés n’aient les moyens d’augmenter les rémunérations versées par examen. Ils subissent une hausse de leur seuil de rentabilité : ils doivent faire passer davantage d’examens pour rester rentables.

On comprend aisément que cette situation est particulièrement favorable à la fraude. Pour continuer à payer leurs charges, certains pourraient être tentés de franchir la ligne rouge.

La nécessaire indexation de la redevance

Il est étonnant que l’arrêté de 2016 ait gravé le montant de la redevance dans le marbre, sans prévoir de mécanisme d’indexation (a minima sur l’inflation). Entre juin 2016 et octobre 2023, les prix ont augmenté en moyenne de 18%… En tenant compte de l’inflation, le montant de la redevance devrait être aujourd’hui de 35€. Une telle augmentation serait probablement mal perçue et compliquée à annoncer car cela viendrait à l’encontre du « permis moins cher » voulu par le gouvernement.

Cette réévaluation de la redevance permettrait aux opérateurs de maintenir leurs marges et de mieux payer leurs sous-traitants. Elle est indispensable si le Ministère de l’Intérieur souhaite éviter une explosion de la fraude (déjà massive). Elle doit être couplée par une politique de contrôles beaucoup plus stricte des opérateurs et des sous-traitants… avec des sanctions allant jusqu’au retrait d’agrément.

Sur le même sujet : 

Seine-Maritime : Fraudes à l’épreuve théorique du permis de conduire, quatre centres de code fermés (20 Minutes)


Permis à 17 ans, livret numérique : le calendrier est désormais connu

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Ministère de l'Intérieur

Une réunion a été organisée récemment à la DSR à la demande de l’UNIDEC et de son président Bruno Garancher afin d’obtenir des précisions sur le calendrier de déploiement des mesures annoncées lors du CISR au mois de juillet. Des mesures qui impactent directement les écoles de conduite et qui demandent de l’anticipation. Voici les principaux éléments de précision apportés par la sous-directrice, Catherine Bachelier et par Monsieur Laplace.

Le permis à 17 ans : 1er janvier 2024

La possibilité de passer le permis de conduire dès 17 ans est la priorité de la DSR car la Première Ministre souhaite vivement que l’échéance soit respectée. Un décret devrait être publié d’ici la fin de l’année.

Il existe cependant une inconnue : la réaction du Conseil d’État qui doit valider le décret qui modifiera l’âge d’accès au permis de conduire.

La suppression du délai entre la passerelle B78 vers B : 1er trimestre 2024

Cette mesure, destinée elle aussi à rendre le permis « moins cher ». Un arrêté doit être pris dans le premier trimestre 2024. Il s’agit donc d’un objectif prioritaire. Cette mesure peut avoir un impact sur la demande de formation des élèves et donc sur l’offre commerciale des écoles de conduite. Il est compliqué de savoir, 6 mois avant, quel sera cet impact exact mais nous auront l’occasion d’en reparler.

Le livret numérique : 1er janvier 2024

La mise en place sera progressive, notamment pour permettre aux auto-écoles de s’équiper en matériel, et éventuellement logiciels de gestion. Ainsi, la récupération des heures enseignants et le couplage avec RDVPermis ne seront mis en place qu’au 1er juin 2024.

L’objectif est de terminer le bouclage des informations disponibles sur la formation et les évaluations des élèves, mais aussi d’avoir des informations fiables sur les temps de travail des formateurs pour chaque entreprise, notamment pour ce qui concerne les autoentrepreneurs qui travaillent pour plusieurs plateformes.

Enfin, un CSER devrait se tenir avant la fin de l’année pour lui soumettre les divers textes réglementaires en lien avec ces mesures.


CER Réseau fête ses 40 ans d’existence

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Patrick CRESPO CER Réseau

À l’occasion des 40 ans de CER Réseau et du Congrès annuel qui aura lieu en fin de mois à Juan-les-Pins, nous avons souhaité donner la parole à Patrick Crespo. L’occasion pour lui de revenir sur le passé et de tracer un chemin pour les années à venir. Entretien.

1983 – 2023, le réseau CER fête ses 40 ans cette année au cours de son congrès à Antibes, lorsque vous vous retournez, quel regard portez-vous sur ce qui a été accompli ?

Tant de progrès, de faits marquants, de transformations, de rencontres, de succès ont jalonné ces quatre décennies et le passage d’un siècle à l’autre ne l’oublions pas ! Un changement d’ère puisque les bouleversements de ces dernières années sont plus radicaux que jamais. Et d’ailleurs ces 40 années d’expérience, si elles constituent un socle solide à travers nos valeurs et nos savoirs, sont surtout le meilleur moyen de progresser, de nous renouveler voire de nous réinventer. C’est ce qui stimule notre envie d’enseigner, d’entreprendre et de transmettre. Au cœur de la dynamique CER se trouve l’énergie incroyable de tous les adhérents, tous animés par la conviction que le métier d’hier n’est plus du tout celui d’aujourd’hui et que demain offrira encore de nouvelles opportunités de développement. Pour cela nous encourageons la remise en question et le tutoiement permanent de la nouveauté pédagogique, technologique et managériale. Ceci n’est possible qu’au sein d’un réseau tel que CER, car il n’y a rien de plus difficile que changer ses habitudes, oser faire différemment.

À plusieurs on s’encourage on se stimule, on observe, on compare et on mutualise les risques et les coûts. Parfois certains parlent de famille, moi je mets en avant surtout l’esprit d’équipe, la mission commune d’enseigner avec passion, d’avancer ensemble sans laisser personne sur le côté. Comme tout bon enseignant de la conduite, nous savons qu’il est important de regarder régulièrement dans les rétroviseurs, mais qu’il faut porter le regard devant et avoir une vision sûre de son avancée. Et bien c’est exactement l’état d’esprit dans lequel nous allons aborder ce congrès : Pour nos 40 ans, place aux 40 années qui arrivent, à l’arrivée de nouveaux adhérents, de nouveaux enjeux, de nouveaux outils, de nouvelles collaborations, de nouveaux marchés, de nouvelles typologies d’élèves, de stagiaires. Un monde nouveau se dessine et CER entend contribuer à une illustration responsable des nouveaux contours de l’hyper mobilité sous toutes ses formes.

Pourquoi le réseau CER se définit comme un réseau phygital ?

Lorsque nous avons utilisé ce néologisme, fruit de la contraction de physique (nos 450 écoles de conduite sur le territoire) et digital (l’ensemble des outils numériques connectés) nous étions en 2015, autant dire que cela remonte à presque 10 ans et surtout avant la crise sanitaire majeure de la Covid. Il semblait alors que la relation élève, les moyens pédagogiques, la communication pouvaient aussi s’envisager de façon dématérialisée. C’était en quelque sorte optionnel. Or chez CER au contraire nous avons eu très tôt la conviction forte que l’enjeu numérique était et serait au cœur de la transformation de nos entreprises et du marché de l’enseignement de la conduite. Les années ont fait le reste et nous sommes désormais dans une configuration presque totalement digitalisée y compris du point de vue administratif.

Nous sommes toujours engagés sur cette double voie qui capitalise d’une part sur nos agences, la proximité physique, la très grande qualité des rapports humains, la mise à disposition de matériels d’enseignement à la pointe tels que des simulateurs, des salles de code avec un enseignant expert pour animer les séances d’apprentissage et d’autre part de nombreux moyens numériques qui complètent le parcours élève, améliorent la communication avec lui et même ses parents ou son employeur. Offrir une expérience multicanale à un apprenant relève d’une promesse indispensable à nos yeux depuis presque 10 ans et cela s’accentue plus encore. Cette évidence n’est plus un enjeu de conviction, c’est un défi entrepreneurial du quotidien qui modifie nos métiers à travers de nouvelles habitudes de consommation, de transmission des savoirs et des processus administratifs. Evoluer dans une complexité accrue liée au changement devient plus facile en étant dans un réseau qui organise cette mutation et l’encadre. Notre accompagnement des adhérents est au cœur de notre activité et notre raison d’être. Physique et digital, le réseau est très bien positionné pour faire face aux nouvelles exigences professionnelles et commerciales.

Vous lanciez la plateforme Learny code fin 2021, deux ans plus tard où en êtes-vous ?

C’est une aventure extraordinaire que nous avons portée du début à la fin en interne et avec l’appui de ressources pédagogiques partenaires. Les adhérents voulaient une solution made in CER pour l’apprentissage du code en ligne. Pas question d’aller chercher ailleurs ce qui légitimement constitue notre expertise. C’est ainsi qu’est née l’ambition partagée de faire ensemble un produit qui est le prolongement digital de nos enseignements maison. Nous sommes allés très loin dans cette ingénierie pédagogique car nous voulions offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Je ne parle pas d’élève car face à une appli l’apprenant est avant tout un internaute. Être « user friendly » ne relève pas de la pédagogie mais du savoir-faire des designers. Nous avons mobilisé une équipe interne et des adhérents aussi. Par exemple il y a des séances de code en live réalisées par nos enseignants experts. C’est valorisant pour tout le monde, c’est sincère et nous inscrivons le distanciel au plus proche des utilisateurs, des fameux élèves qui ne peuvent pas ou veulent moins se rendre dans une salle de code. Ils en ont les principaux bénéfices tout en étant « hors-contexte ». Les résultats sont très bons, aujourd’hui plus de 85 % des adhérents ont placé Learny code au cœur de leurs méthodes d’enseignement, de leurs forfaits. Cela a aussi créé une grande cohésion en harmonisant cette pratique commune.

Quelles sont les priorités de CER ?

Dans un monde qui bouge nous voulons être un acteur de référence de la mobilité citoyenne, c’est-à-dire respectueuse des hommes et de l’environnement. Face aux défis de la circulation urbaine, la révolution des modes de transports privés et publics, le défi climatique et les inégalités sociales nous positionnons clairement CER comme partenaire de ces évolutions. Pour cela nous mobilisons nos adhérents sur 4 enjeux majeurs pour eux :

  1. La pédagogie et le commerce car il faut compléter nos savoirs pour de nouveaux apprentissages et le modéliser économiquement pour que ce soit accessible aux apprenants et contribue à la pérennité des entreprises,
  2. La communication car il faut faire savoir tout ce qu’une école de conduite CER peut offrir aux particuliers et aux professionnels ainsi qu’aux collectivités,
  3. La performance et la compétitivité des entreprises, qui doivent organiser leur transformation,
  4. Dernier point majeur, la vie du réseau, qui constitue un apport majeur à l’efficience des trois points précédemment cités.

CER est un réseau d’adhérents indépendants très impliqués et c’est cette force là qui permet de Réussir en équipe. Et pour cela nous ouvrons notre congrès et invitons tous les entrepreneurs d’enseignement de la conduite à venir nous rejoindre à Antibes le 28 octobre.


lePERMISLIBRE : la lente descente aux enfers en Bourse

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Cours de Bourse action Lepermislibre ALLPL - FR001400F2Z1

Le 8 février dernier, lePERMISLIBRE annonçait son introduction en bourse sur Euronext Growth® Paris, un marché de cotation pour les PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire). Après huit mois de baisse quasi-ininterrompue, le cours de l’action a été divisé par 3 et les chiffres publiés le 26 septembre ne semblent pas de nature à rassurer les investisseurs.

Un cours de bourse en chute libre

Les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Début février, l’action lePERMISLIBRE (ALLPL – FR001400F2Z1) était introduite en Bourse au cours de 3,83€ par action. Au moment où nous écrivons ces lignes (9 octobre 18h00), l’action ne valait plus que 1,10€, soit une chute de plus de 70% du cours !

Au cours actuel, avec 11 982 620 actions en circulation, l’entreprise est valorisée à 13,2m€ (contre 45 millions € lors de son introduction, NDLR)… ce qui représente un multiple de 62% de ses ventes 2023 estimées (18m€ HT soit 21m€ TTC). En effet, la start-up lyonnaise annonce 18m€ de CA dans ses prévisions pour l’année en cours.

Malgré un cours de Bourse divisé par 3, l’entreprise reste donc valorisée relativement cher si l’on considère les multiples généralement appliqués lors des cessions d’auto-école (de l’ordre de 25-30% du chiffres d’affaires). Si les investisseurs devaient valoriser lePERMISLIBRE comme n’importe quelle auto-école, son cours de bourse pourrait être divisé par 2.

Le cours a brièvement frôlé la barre des 1€ le 9 octobre

Cours de Bourse Lepermislibre

Les investisseurs sont méfiants

Comment expliquer cette chute, si ce n’est par le fait que lePERMISLIBRE n’arrive pas à convaincre les investisseurs. Malgré un chiffre d’affaires en progression de 20% au premier semestre 2023 et un rééquilibrage des ventes (plus de formations traditionnelles, moins de formations financées CPF), lePERMISLIBRE n’arrive pas à réduire ses pertes de manière significative.

Les résultats publiés par lePERMISLIBRE au premier semestre 2023

Résultats Lepermislibre S1 2023

En effet, l’entreprise a enregistrée une perte de 1,71m€ au premier semestre 2023 (contre une perte de 1,74m€ sur la même période l’an dernier). En cause : une hausse de ses charges de 9% sur la période. L’augmentation des frais de personnel (+30%) n’ayant pas suffit à compenser la baisse des dépenses de marketing et de communication (-29%).

Un dérapage maîtrisé ?

Lors de son introduction en bourse, lePERMISLIBRE a vendu une « vision ». Les investisseurs semblent pour l’instant douter de sa capacité à la mettre en place. L’entreprise qui annonce vouloir atteindre la profitabilité à la fin de l’année 2024 n’en prend pas le chemin pour l’instant. Les « nouveaux services » et l’assurance qui restent pour l’instant complètement négligeables (12k€ de CA généré sur le premier semestre).

Il n’y a pas encore le feu à la maison, mais les dirigeants de la start-up lyonnaise devront redresser la barre relativement rapidement…

Les analystes prudents

Comme tous les titres côtés, l’action lePERMISLIBRE est suivie par des analystes qui émettent des recommandations d’achat ou de vente. C’est le cas du cabinet TP Icap Midcap, interrogé dans Les Échos Investir. « Ayant modélisé jusqu’alors une accélération de la croissance au second semestre 2023, nous sommes amenés à ajuster à la baisse nos anticipations à court terme, en cohérence avec la guidance de la société, et nous adoptons par ailleurs un scénario plus prudent au-delà de 2023 », écrit l’expert, qui vise désormais un total de facturations de 17,9 millions cette année (+20%) puis de 23,6 millions en 2024 (+31,8%), contre 18,9 millions et 27,6 millions jusqu’à présent.

L’analyste du cabinet abaisse son cours cible de 3,5 euros à 2,25 euros… il estime donc que l’action est actuellement sous évaluée, mais également que sa valeur est bien inférieure à celle du cours d’introduction. Les épargnants ayant investit dans lePERMISLIBRE ne sont pas prêts de récupérer leur mise.


Code’nGo! permet désormais de passer le code aux pilotes de drones

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pilote de drone

Après le code auto, moto et bateau, Code’nGo! prend de la hauteur et permet désormais aux futurs pilotes de drones de passer l’examen OPEN.A2 qui est nécessaire pour obtenir le Brevet d’Aptitude de Pilote à Distance (BAPD).

Un examen, deux possibilités

L’examen OPEN.A2 peut être passé chez soi, en ligne, de manière surveillée, ou en centre d’examen. Code’nGo! (filiale de Bureau Veritas) est le premier opérateur à avoir été retenu par la DGAC pour l’organisation de cet examen dans ses centres.

Selon Pierre Harris, directeur marchés Automotive chez Bureau Veritas, passer l’examen en centre comporte plusieurs avantages. Cela « permet de ne pas avoir à télécharger et installer le logiciel, ce qui nécessite d’être l’administrateur de l’ordinateur ». Les exigences de surveillance de l’examen impliquent l’usage d’une webcam et de contraintes liées à la surveillance du candidat pendant l’examen. « Cela permet aussi d’être plus concentré, et, surtout cela permet aussi d’avoir le résultat immédiatement, alors qu’il faut plusieurs jours pour l’examen en ligne. »

Une vingtaine de centres pilotes

Code’nGo! dispose actuellement d’environ 250 centres d’examen pour le passage des différents codes. L’examen OPEN.A2 sera disponible dans un premier temps dans 20 centres en France métropolitaine et dans 6 centres en départements et régions d’outre-mer. La liste des centres est disponible ici.

Selon Pierre Harris, « nous ne savons pas combien de candidats vont choisir de passer l’OPEN.A2 en centres. Si la demande est forte, nous pouvons ouvrir de nouveaux centres à l’examen OPEN.A2 en moins d’une semaine ».

Comment s’inscrire ?

La procédure consiste à s’inscrire sur le portail AlphaTango (sur le site de l’aviation civile) et à choisir l’examen en centre. Le tarif de la présentation de l’examen OPEN.A2 est également de 30€. Le paiement se fait uniquement en ligne.

Le déroulement est relativement similaire à l’ETG et à l’ETM. Pierre Harris explique : « on invite les candidats à contacter le centre de leur choix par téléphone ou par e-mail pour une prise de rendez-vous, qui peut être le jour même ou le lendemain ». Et le jour de l’examen ? Il faut une pièce d’identité, « être présent 15 minutes avant le début de l’examen, qui dure 1 heure, mais qui peut être achevé en moins de temps ».

Le déroulement de l’examen

L’épreuve OPEN.A2 est surveillée par « un examinateur agréé, avec un logiciel sur PC télégéré par le fournisseur de la DSAC, qui est TestWe ». Le candidat a accès au résultat de l’examen dans les minutes qui suivent.

Et la suite ?

Le marché du pilotage de drone est un tout petit marché (comparé au permis de conduire), cependant il devrait connaître une forte croissance dans les années à venir. Selon le site spécialisé Helicomicro, la possibilité de passer l’examen OPEN.A2 « sera sans doute intéressante lorsque sera publiée la refonte de l’arrêté Espace de 2020, probablement en fin d’année 2023, qui devrait permettre les vols en catégorie Ouverte au-dessus de l’espace public en agglomération sous réserve d’une finalité professionnelle, et des modifications des conditions d’usage des drones de nuit. Car elle ouvrira l’usage de drones de classe C2 en agglomération… sous réserve de disposer du BAPD et donc d’avoir réussi l’examen OPEN.A2… (sauf en cas de conversion depuis le CATT ou d’autres dispositions). »


Code de la route : comment expliquer la chute brutale du taux de réussite ?

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baisse du taux de réussite au code de la route

Le 12 septembre, l’examen du code de la route (ETG) subissait une transformation profonde avec le remplacement complet de la banque de questions et l’introduction de 1037 nouvelles questions. Le taux de réussite à l’examen a été divisé par deux, pour atteindre les 30%. Explications.

Des questions revues pour plus de clarté

La banque de questions a été entièrement renouvelée. Dans la conférence de presse donnée quelques jours avant, Florence Guillaume, la déléguée interministérielle à la sécurité routière, annonçait « plus de lisibilité et de clarté ». Les questions ont été « remaniées pour être plus claires », avec un « vocabulaire simple » et une « formulation plus précise. Nous avons pris en compte également l’essor des nouvelles mobilités avec l’intégration de nouveaux types de questions dans lesquelles le candidat doit analyser les situations du point de vue d’un autre usager (trottinette, piéton, motard, cycliste…). »

Tout a été fait pour « ne pas piéger le candidat ». Ainsi dans une image comportant « plusieurs véhicules, la désignation de celui concerné par la question sera plus évidente ». Il y a aussi « l’intégration de prises de vues par drone afin de renforcer dans certains cas le réalisme d’une situation ». Enfin il sera indiqué au candidat désormais « quand il y a une seule ou plusieurs bonnes réponses ».

Les éditeurs prêts depuis plusieurs mois

Du côté des éditeurs, la réforme avait été largement anticipée. La mise en place des nouvelles questions devant intervenir au 1er juin, les supports papiers et numériques avaient été mis à jour dès le printemps. L’ensemble des candidats a donc pu s’entraîner sur les nouvelles questions. Et pourtant…

Un taux de réussite divisé par deux

Le taux de réussite à l’examen du code était, avant la mise en place des nouvelles questions, aux alentours des 55% (selon les chiffres du bilan 2022 disponible sur le site de la Sécurité routière). Selon nos informations, la semaine dernière, ce taux de réussite a chuté brutalement aux alentours des 30%. Tous les opérateurs de code ont constaté un phénomène similaire. Comment expliquer cette baisse ? Est-elle temporaire le temps qu’un ajustement s’opère ou le signe d’un problème plus profond ?

Le précédent de la réforme de 2016

La baisse drastique du taux de réussite n’est pas sans rappeler la réforme du printemps 2016. Quelques jours après la mise en place des nouvelles questions, le taux de réussite avait plongé. Face à la pression des auto-écoles et des candidats, le Ministère de l’Intérieur avait publié un communiqué annonçant le retrait des questions les plus difficiles.

Plusieurs pistes pour expliquer la baisse

Lorsque l’on observe un phénomène inhabituel ses causes peuvent être multiples. Cela semble se confirmer dans le cas présent. Ainsi, la chute du taux de réussite pourrait s’expliquer par :

  1. un manque d’anticipation et de concertation de la part du Ministère. Lors des réunions préparatoires, plusieurs intervenants ont suggéré la mise en place progressive des nouvelles questions sur 6 à 8 semaines, au lieu d’une mise à jour en une fois.
  2. un problème dans le paramétrage des tirages. Il s’agit là d’une hypothèse que nous jugeons relativement crédible. Les opérateurs demandent au Ministère de réaliser des tirages de questions de manière aléatoire. Ces tirages comportent un certain nombre de questions faciles, moyennes et difficiles. Un mauvais paramétrage des tirages qui enverrait trop de questions moyennes et difficiles pourrait expliquer la baisse du taux de réussite. Dès le 13 septembre, le Ministère annonçait aux opérateurs une opération de maintenance programmée le 18 septembre, opération qui sera finalement reportée. Cette opération laisse penser que des actions correctives sont en train d’être menées.
  3. Enfin, troisième hypothèse, peut-être la plus notable. Les nouvelles questions mettent davantage l’accent sur la réglementation, ce qui rend le bachotage inefficace. De nombreux élèves révisent l’examen sur une ou plusieurs applications (gratuites ou payantes). Ces applications ou plateformes sont plus ou moins bien faites. Certaines comportent des cours, mis à jour régulièrement, d’autres non… La réglementation est un ensemble de règles qu’il faut apprendre et comprendre. Le bachotage ne permet pas toujours de les assimiler.

On ne peut pas se réjouir d’un taux de réussite en baisse, car des milliers de candidats vont devoir repasser l’examen et repousser leur formation pratique de quelques semaines.

On peut néanmoins se féliciter que cette réforme rappelle aux candidats l’importance d’apprendre la réglementation en passant par une auto-école de proximité, en utilisant les outils développés par des éditeurs dont c’est le métier… plutôt que de passer par des applications tiers plus ou moins fiables.


P. Mirouse : « Le réseau ECF accueille de nouveaux adhérents et cherche à renforcer sa présence en Île-de-France »

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Entretien Patrick Mirouse ECF

En cette période de rentrée scolaire, PermisMag a rencontré Patrick Mirouse, le président de l’ECF. L’occasion pour lui d’annoncer une campagne de recrutement ambitieuse de nouveaux adhérents (en particulier en Île-de-France) mais également de parler des nouvelles mobilités, du numérique et de l’environnement. Entretien.

Bonjour Patrick, l’ECF organise à partir de septembre plusieurs réunions d’information à destination des auto-écoles qui souhaiteraient rejoindre votre réseau ?

C’est tout à fait ça ! Notre objectif est de nous implanter dans les 100 plus grandes villes de France…. et notamment dans la région parisienne. Nous avons à Paris un président régional très dynamique, mais nous ne sommes pas assez présents dans tous les arrondissements et en Île-de-France de manière générale. J’en fais une des priorités de mon mandat.

On a missionné Julien Debaulieu, un de nos collaborateurs, pour cette opération. Julien est responsable de l’identité visuelle au sein du réseau depuis des années. Qui de mieux placé que lui pour aller porter nos valeurs auprès des auto-écoles qui aspirent à nous rejoindre ?

Il se déplace énormément en région, à la rencontre de nos adhérents, de nos présidents régionaux et de ceux qui souhaitent nous rejoindre. Nos efforts portent leurs fruits car nous avons d’ores et déjà 30 demandes d’adhésions de programmées sur 2023. On ne va pas s’arrêter là…

Quel est le profil des auto-écoles qui rejoignent l’ECF ?

Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de « profil type », pas de grille avec des critères à remplir. Le plus important est d’avoir envie ! Avoir envie de faire progresser son entreprise et envie de contribuer au développement du réseau.

Un adhérent qui rejoint un réseau ne rejoint pas un « syndicat » ou une organisation professionnelle. Je suis bien placé pour le savoir ayant été 10 ans à la tête de l’UNIDEC. Un syndicat fournit de l’information et une protection à ses adhérents, et c’est capital.

Lorsque l’on rejoint un réseau, il y a une dimension business. A l’ECF, on partage en plus des valeurs fortes et historiques et, bien sûr, on partage des pratiques professionnelles.

L’auto-école a tellement changé et continue à changer très vite. Il faut être labellisé, avoir la certification Qualiopi, il faut savoir repenser ses méthodes, rationaliser son management. On change de paradigme sur l’exploitation, il faut savoir gérer son personnel, faire des RH. L’économie se tend, il faut savoir faire de la gestion. Il faut savoir communiquer sur les réseaux sociaux. Il faut avoir des applications, des outils de spectre national. Un réseau fournit des outils et des services, permet d’échanger et de progresser en mettant en place les meilleures pratiques.

Au sein de l’ECF, tous les adhérents ont la possibilité d’être des acteurs, c’est dans notre ADN, nous sommes une coopérative de patrons. Tout adhérent a la capacité de porter un projet si ce projet est utile et bénéfique pour tous. Nous disposons d’une structure (ECF Animation), qui permet aux petites structures comme aux plus grosses de détacher des collaborateurs sur des projets définis, sans perte de revenu.

Pour revenir au profil des adhérents, le seul critère est donc d’avoir envie de s’investir et de progresser ! Pour moi, dans la vie personnelle comme professionnelle, l’envie compte plus que la compétence. Quand on a envie, on travaille jour et nuit et on réussit. C’est ce qui m’a motivé quand j’ai repris l’auto-école familiale à 26 ans. On avait 5-6 salariés. J’ai énormément donné à ce réseau, j’ai également énormément reçu… et c’est ce qui m’a permis de développer mon activité et d’avoir aujourd’hui environ 60 salariés.

Comme je le dis souvent : « L’ECF c’est les adhérents ECF qui travaillent pour les adhérents ECF avec les adhérents ECF ».

Qu’est ce qui fait que des auto-écoles sont intéressées pour intégrer le réseau ECF ?

Chacun a ses raisons qui lui sont propres. Ce que je peux vous dire c’est qu’un réseau comme le nôtre dispose de sérieux atouts.

Nous avons une présence sur le numérique qui est un avantage indéniable. Nous disposons de nos propres outils et nous continuons à investir pour les développer.

Nous sommes bien positionnés en termes de simulateurs avec notre filiale TGD (The Good Drive). Nous proposons un concept totalement différent de simulateur « light », 3x moins cher que les autres simulateurs du marché. L’auto-école peut en prendre plusieurs et faire de la formation collective. C’est tout l’intérêt. On vient d’en livrer 150 depuis le mois d’avril chez des adhérents ECF. Notre objectif est d’en mettre 500 de plus en 2024. Mon objectif est de remplacer 1/3 des véhicules de notre flotte par des simulateurs.

Nous avons une démarche responsable. Les auto-écoles qui nous rejoignent sont sensibles à ça. Faire rouler une voiture toute la journée coûte cher. L’inflation de certaines dépenses (carburant, assurance, salaires) est très élevée ! Nous devons continuer à améliorer nos machines, notamment avec l’IA. Je suis persuadé que, dans le domaine de l’apprentissage, l’IA va venir bouleverser les choses. Lorsque l’on va mettre de l’intelligence artificielle dans les simulateurs, l’expérience de conduite va être encore plus améliorée.

Et puis, comme je le disais, il y a évidemment la protection de l’environnement. Le recours aux simulateurs est bénéfique… et ce n’est pas du greenwashing.

Vous nous disiez que l’intérêt d’un réseau était d’échanger sur les bonnes pratiques. Vous aidez vos adhérents à se développer ?

Évidemment ! Notre rôle est d’aider les adhérents ECF à développer leur chiffre d’affaires. Je suis persuadé qu’il faut que l’on continue sur ce que l’on sait faire, l’enseignement de la conduite pour les différentes catégories de permis, mais je pense qu’il faut également qu’on aille sur de nouveaux marchés.

Un des axes de développement est les nouvelles mobilités. Aujourd’hui, les écoles de conduite connaissent très mal les nouvelles mobilités. Elles ne savent pas former. Combien d’enseignants de la conduite savent conduire un gyropode ou un hoverboard ? Il y a des milliers de formations qui se font dans le milieu professionnel : dans le tourisme, dans la sécurité, dans la police… les auto-écoles passent à côté.

On part de rien ou presque, mais il faudra être prêts le jour où… Les choses pourraient changer plus vite qu’on ne le pense, vous avez vu le décret sur les trottinettes la semaine dernière ? Ce décret fait suite au dossier presse du Ministre des transports qui, entre autres perspectives à court terme, incite les vendeurs à inclure de la formation. On parle également du Plan vélo. Les profs d’EPS vont devoir mettre en place des cours de vélos et nouvelles mobilités.

Il nous faut des moyens et des formateurs formés. Les changements arrivent. Dans le cadre du DUERP, les entreprises vont devoir former leurs salariés aux nouvelles mobilités. Les écoles de conduite – et pas uniquement les ECF – doivent s’approprier ces formations et ne pas laisser le train passer. Il faut faire plus de formations collectives.

Il y a également un marché sur les séniors que l’on doit accompagner pour qu’ils restent mobiles, en toute sécurité. Les séniors c’est un marché rentable, à développer.

J’imagine qu’il y a également un avantage financier à faire partie d’un réseau. Les adhérents ECF bénéficient de tarifs négociés…

C’est un avantage majeur en effet. Nous disposons d’une centrale d’achat performante avec des tarifs négociés auprès de nos principaux fournisseurs (constructeurs automobile, assurance, éditeurs).

Notre taille nous permet de faire des économies d’échelle et de nous positionner sur des marchés de formation nationaux. C’est le cas notamment dans la formation professionnelle, mais aussi dans la formation des séniors que j’évoquais à l’instant. ECF est partenaire de Malakoff Médéric et forme 5 000 personnes par an !

Enfin, les salariés de nos adhérents bénéficient également depuis quelques mois des mêmes avantages que les salariés de n’importe quel grand groupe avec la mise en place d’un Comité d’entreprise (CE). Ils peuvent ainsi profiter de remises sur certaines activités de loisir et certains produits.

Vous voulez nous donner les dates des prochaines réunions d’information ?

Oui, bien sûr ! Nous organisons trois réunions d’information à Paris d’ici la fin de l’année :

  • Le 11 septembre
  • Le 23 octobre
  • Le 20 novembre

J’invite celles et ceux qui voudraient plus d’informations à contacter Julien Debaulieu en remplissant le formulaire ou en lui envoyant un email à julien.debaulieu@ecf-services.fr.


[Examen du code de la route] Les nouvelles questions en ligne le 12 septembre

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Cela fait des mois que le sujet est sur la table, les questions posées lors de l’examen du code de la route vont légèrement évoluer dans les semaines à venir. À compter du mardi 12 septembre à 8h00, les candidats qui passeront le code (auto et moto) devront répondre à ces nouvelles séries de questions. Explications.

Qu’est ce qui change ?

Initialement prévue début juillet, la mise en ligne des nouvelles questions aura finalement lieu mi-septembre. Par prudence, le Ministère de l’Intérieur avait préféré décaler la mise en ligne des nouvelles questions, alors que la France était secouée par des émeutes urbaines.

En ce qui concerne l’ETG, la banque de question a été complètement revue. Selon nos informations, les questions intègreront des nouveaux contenus (nouveaux panneaux de signalisation, nouvelles réglementation). La profession a été entendue et que la nouvelle banque de questions intégrera beaucoup plus de questions autour de la réglementation.

Les angles des prises de vues ont également été modifiés (vue depuis un drone, vue piéton, etc.). Pour ce qui est de l’ETM, les changements sont moins importants, mais quelques nouvelles questions ont également été ajoutées. Enfin, certaines questions auront un focus dans l’image.

Autre évolution mineure : à côté du compteur qui indique le temps restant pour répondre à la question une nouvelle information fera son apparition. Le candidat pourra savoir s’il y a une ou plusieurs bonnes réponses (notamment en cas de question à choix multiples).

Voici quelques exemples de questions que les candidats pourront avoir à répondre.

Les éditeurs et les opérateurs sont prêts

Du côté des opérateurs, tout est prêt également. Pour Pierre Harris, le responsable de Code’n Go! : « Nous allons synchroniser nos tablettes dans la nuit du 11 septembre. Les candidats auront accès aux nouvelles questions pour les examens du 12 septembre au matin ». Réaction identique du côté de La Poste, Christelle Guérin-Jacques nous indique que « les 1000 centres d’examen de La Poste sont prêts pour cette nouvelle version de l’examen ». Elle ajoute qu’il n’y aura « pas de changement dans l’accueil des candidats. Seule la vidéo introductive donnant les consignes du Ministère de l’Intérieur a été réactualisée ».

Les éditeurs de matériel pédagogique sont également prêts depuis le printemps. Les clients d’Enpc-Ediser ont été prévenus « tous vos supports sont désormais conformes pour anticiper le déploiement de la nouvelle base de questions ETG 2023 ».

Supports Enpc-Ediser conformes ETG 2023

Qu’il s’agisse des questions sur la plateforme de code en ligne Prépacode, des livres de code, des livrets tests ou des supports pour les sessions en salle ou à distance (Virtuel’TESTS). Tous les supports ont été mis à jour pour permettre la réussite des élèves !

Bonne rentrée à toutes et à tous !


Label de qualité : collectez les avis des financeurs

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Dans sa version actuelle, le label « qualité des formations au sein des écoles de conduite » impose aux auto-écoles de collecter plusieurs types d’avis : les avis vérifiés de leurs élèves (critères 7.1 et 7.3), mais également les avis des autres parties prenantes (des financeurs et des membres de l’équipe pédagogique, critère 7.2). Dans cet article, nous vous expliquerons comment procéder.

Que demande le label ?

Le critère 7.2 du label de qualité est rédigé de la façon suivante : « Mettre en place des modalités de recueil des appréciations des financeurs et de l’équipe pédagogique. » Sans plus de précisions.

Les inspecteurs chargés de mener les audits (audit initial et audit de surveillance) devront « Vérifier l’existence d’outil (s) permettant à l’école de conduite ou à l’association de recueillir les appréciations des financeurs, de l’équipe pédagogique (questionnaire, cahier de recueil, internet, etc.). »

Les financeurs ne sont donc pas décrits avec précision. On peut néanmoins penser qu’un financer est « toute personne ayant contribué au financement d’une formation dispensée par l’école de conduite ». Il peut donc s’agir :

  • des parents ou proches d’un élève (mineur ou pas) ;
  • de l’employeur / de l’entreprise du candidat ;
  • de France Travail (anciennement Pôle emploi) ;
  • de la Caisse des Dépôts et consignations (dans le cadre du CPF) ;
  • des OPCO ;
  • des banques (dans le cadre du Permis à 1€ par jour)
  • etc…

Comment collecter les avis des financeurs pour votre auto-école ?

Le critère 7.2 laisse aux auto-écoles une assez grande latitude sur la façon de collecter les avis des financeurs. Pour cela, elles peuvent mettre en place un questionnaire, un cahier de recueil, ou passer par un site internet, etc.

Aucune précision n’est apportée sur le nombre ou le contenu des questions à poser. Il n’est pas demandé à l’auto-école de faire une synthèse ou une exploitation des avis des financeurs (contrairement à ceux des élèves). L’auto-école se doit simplement de mettre en place un dispositif pour les collecter.

Un site internet permet aux écoles de conduite de collecter les avis des financeurs : il s’agit de VroomVroom.fr. Au moment de déposer son avis, la personne est invitée à préciser son statut (élève, parent, employeur, etc…). En fonction de sa réponse, le questionnaire s’adapte automatiquement et les critères de notation également. Les « Avis des financeurs » apparaissent dans une section spécifique, séparée des avis des élèves. Exemple : les avis des financeurs laissés sur l’auto-école ECF Brohan à Vannes. L’auto-école, de son côté, a la possibilité d’exporter facilement ses avis depuis son Espace Pro et d’être ainsi conforme aux exigences du label de qualité et du Qualiopi.

L’intérêt des avis des financeurs

Même si cela n’est pas exigé dans le cadre du label de qualité, l’auto-école aura tout intérêt à consulter ces avis des financeurs et à en tenir compte pour améliorer ses processus internes. Ces avis permettent parfois de mettre à jour des dysfonctionnements donc le gérant n’avait pas connaissance.

Collecter les avis des financeurs comprend également d’autres avantages. Ce faisant, l’auto-école fait preuve de transparence. Les futurs prospects (ou leurs parents) seront rassurés de lire ces avis et ils pourront être confortés dans leur décision de s’inscrire dans votre auto-école. L’absence d’avis peut, à l’inverse, constituer un frein.


Les bilans de compétence à nouveau disponibles sur RdvPermis

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Résultat examen permis de conduire sur RdvPermis

De nombreuses auto-écoles ont été surprises de constater que les bilans de compétence sont à nouveau disponibles depuis hier sur RdvPermis. Des problèmes de remontée des résultats ont néanmoins été constatés dans plusieurs départements.

Vous vous en souvenez sûrement, à la fin du mois de mai, la DSR lançait une campagne de communication à destination des candidats pour les informer que leur résultat d’examen du permis de conduire (CEPC) serait désormais accessible dans leur espace sur RdvPermis. Les anciens CEPC colorés laissaient la place à un document beaucoup plus sobre et au graphisme plus moderne.

Petit problème, les auto-écoles qui recevaient jusqu’alors le CEPC par email n’étaient plus informées du résultat des examens de leurs candidats. Elles devaient demander aux élèves s’ils avaient été reçus ou ajournés… ce qui nuisait à leur crédibilité et pouvait les placer dans une position délicate.

Placées devant le fait accompli, sans avoir été consultées, les organisations professionnelles ont demandé à la DSR d’avoir à nouveau accès aux résultats d’examen. La mise à jour devait avoir lieu dans le courant du mois de septembre. C’est donc avec 3 semaines d’avances que les CEPC sont à nouveau disponibles.

Bonnes vacances à toutes et à tous !