Depuis le 27 octobre 2003, date de l’installation du premier radar « vitesse fixe » sur la RN 20 dans l’Essonne, c’est au quotidien que les automobilistes Français sont confrontés à ces outils de contrôle routier !
Le nombre et la diversité des radars est en constante évolution depuis sa première installation en 2003. Aujourd’hui, la liste est déjà assez importante : vitesse fixe (2181 radars déployés au 1er août 2015), vitesse embarqué (569 radars), discriminant (237 radars), vitesse moyenne (100 radars), feu rouge (712 radars), passage à niveau (72 radars), chantier (4 radars), pédagogique (882 radars), mobile nouvelle génération (260 véhicules).
Aujourd’hui un petit nouveau fait son apparition sur les routes Françaises, le radar stop. Tout comme le premier radar mis en service en 2003, le radar stop est actuellement en cours de test depuis le 15 février à Yerres (rue Marc-Sangnier), dans l’Essonne.
Conçu par la société AFS2R, l’appareil est composé d’une caméra vidéo et d’un système de lecture automatique des plaques d’immatriculation. Si l’arrêt n’est pas marqué au stop, la séquence vidéo est enregistrée grâce à des algorithmes de reconnaissance de mouvement. Les policiers installés dans une salle de contrôle des caméras de la ville n’ont plus qu’à vérifier la vidéo et rédiger le PV électronique. Nous le rappelons, un arrêt non marqué à un stop équivaut à 135 euros d’amende et un retrait de quatre points sur le permis.
Lors des tests, ce radar de stop avait fait très fort : 500 infractions constatées en une demi-journée ! Il est même capable de repérer un refus de priorité sur un passage piéton ! De quoi inquiéter plus d’un automobiliste en France.
Vous pouvez retrouver la vidéo réalisée par BFMTV à propos de ce nouveau radar ! Qu’en pensez-vous ? La multiplication des radars est-elle une mesure efficace pour lutter contre les infractions sur nos routes ?