Le nouvel examen du code de la route a beaucoup fait parler de lui cette année. Le 2 mai 2016, la nouvelle réforme du code de la route était mise en place, avec pour conséquence immédiate une baisse importante du taux de réussite… avant que le gouvernement ne fasse machine arrière dans les jours suivants.
Le taux de réussite à l’examen du code est ainsi passé de 70 à 17%, ce qui a soulevé de nombreux mécontentements aussi bien chez les élèves que chez les gérants. Les 1 000 nouvelles questions avaient alors été retirées afin de les insérer progressivement pour que les candidats puissent mieux se préparer. Les questions « problématiques » abordaient des thématiques qui n’avaient pas été assez étudiées par les élèves. Or, il s’agit de thèmes nécessaires à la conduite − pour la sécurité de l’élève − comme les gestes de premiers secours, les nouvelles technologies mais aussi le fonctionnement d’une boîte automatique.
Aujourd’hui, 7 mois après la mise en application de cette réforme certaines questions n’ont toujours pas été réintégrées à l’examen du code de la route. En effet, seulement 650 questions sur les 1 000 peuvent aujourd’hui tomber à l’examen théorique. Le taux de réussite a retrouvé un niveau sensiblement équivalent à celui qu’il avait avant la réforme de mai. Le Ministère de l’Intérieur promet de continuer à réintégrer progressivement les 350 questions restantes d’ici le début de l’année 2017.
L’un des autres objectifs poursuivis par la réforme était de diminuer les délais de passage à l’examen. Or, si les questions avaient été maintenues, les candidats auraient été plus susceptibles de rater l’examen, ce qui aurait rallongé inévitablement les délais. D’après le président du Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA), Patrice Bessone, l’augmentation du nombre d’échecs est surtout due à la mise en place de nombreuses plateformes pour apprendre le code de la route, plateformes qui ne remplacent pas les salles de cours avec un professeur. En effet, les élèves choisissent ces plateformes pour leurs coûts attractifs et leur « praticité ». Enfin, le CNPA est en train de mettre en place un fond de solidarité afin de rendre le permis de conduire accessible à tous.
Vous pouvez retrouver l’interview intégrale de Patrice Bessone président du CNPA :